recettes de cuisine avec des plantes sauvages

31 mars 2009

gratin de pommes de terre à l'ail des ours

Ce n'est pas une nouvelle recette. Elle dort sur mon blog depuis longtemps déjà, mais personne ne l'a remarquée, parce que la photo était moche, pas appétissante. Vraiment dommage, parce que l'ail des ours est de retour, et parce que ce gratin est vraiment bon. Entre la prise de ces photos et leur mise en page ici, pour vous dire, j'ai déjà mangé la moitié du plat à moi toute seule. C'est une recette que je fais très souvent mais je n'avais jamais eu le temps de prendre des photos. Cette fois je l'ai mitraillé, juste pour vous donner envie d'essayer aussi.


Pour 4 personnes
Il faut un plat à gratin assez haut !

1 à 1,2 kg de pommes de terre (utiliser celles pour gratins, par exemple des bintje)
soit 3 patates par personne.
ail des ours (une grosse poignée)
environ 5 dl de lait entier (ou + si on ne met pas de crème)
1.5 dl de crème (pas obligatoire, mais meilleur…)
sel, poivre, un peu de muscade
un peu de parmesan râpé
20 grammes de beurre

Éplucher les pommes de terre, les couper en tranches très fines, genre chips, avec un robot.
1. Dans un plat à gratin beurré, disposer une couche fine de pommes de terre, saler, poivrer, rajouter très peu de muscade.
2. Poser dessus une couche fine de feuilles d’ail des ours.

Recommencer ces 2 opérations 4 ou 5 fois, terminer avec une couche de pommes de terre ; garder les plus jolies pour la couche du dessus.
Attention à ne pas trop remplir le plat, sinon cela va déborder dans le four.

Verser dessus environ 1/2 litre de lait et la crème. Le liquide doit affleurer à la surface.
Saupoudrer de fromage râpé, parsemer quelques miettes de beurre.

Mettre au four préchauffé à 220° 10 minutes, puis baisser le four à 180°, et cuire en tout environ 1 heure, voire 15 minutes de plus selon le four et la taille du plat.

Découper ce gratin comme des lasagnes, pour préserver l’aspect rayures du plat.

12 mars 2009

petites pousses...

Repèrage dans les bois ce matin. La nature se réveille timidement.
Quelques photos, mais pas encore de quoi remplir mon assiette...


Les premières primevères, fleurs comestibles et feuilles au goût d'anis...


De la ciboulette ...


De la cardamine hérissée, petite plante minuscule au goût de chou poivré ...


L'ail des ours pointe le bout de son nez, avec une feuille d'égopode


Les premières fleurs de tussilage, au goût de résine ....

Tout est encore minuscule, délicat, fragile.
De ma balade, j'ai seulement rapporté un caillou, comme d'habitude. Je ne peux pas m'empêcher d'en ramasser à chaque fois un, que je garde dans ma main. Surprise au retour, ce caillou est un portrait.

5 mars 2009

caramels à la crème et à l'aspérule


En me baladant sur le site du patrimoine culinaire suisse, j'ai vu un mot magique, "caramels à la crème", mot qui m'a replongé dans mes souvenirs d'enfance gourmande. Je n'avais jamais réalisé que c'est une spécialité suisse romande.

J'ai parfumé les miens à l'aspérule, pour voir ...
Pour des caramels classiques, sauter la première opération.
Ou essayez avec des fleurs de sureau, je pense que ça va être bon, à voir le goût des miens.

5 dl de crème
5 gr d'aspérule séchée

Faire bouillir, puis laisser infuser une heure, et filtrer.

Verser la crème dans une casserole, ajouter 400 gr de sucre, et faire cuire à feu vif dans une casserole en remuant de temps à autre. Bien surveiller la mixture et laisser glouglouter environ 45 minutes, jusqu'à coloration brun clair.

Verser sur une plaque garnie de papier huilé (env. 24 cm de diamètre), étaler et lisser avec un rouleau à pâte. Découper en quadrillage avec un couteau, laisser refroidir et mettre dans des petits sachets. C'est à ce moment que les gourmands mangent les "ratés" des bords de la plaque, sous prétexte qu'ils ne sont pas bien carrés.