

Après en avoir récolté deux bons kilos, je les ai transformé en pulpe, ai testé la confiture, puis ... vous verrez !
Pulpe d'alisier:
Rincer, mettre dans une marmite, couvrir d'eau (j'ai mis du jus de pomme), faire cuire 10 minutes, passer au mixer pour écraser les baies, puis (gros travail) passer à travers une passoire fine et écraser pour obtenir le maximum de pulpe. Pour 2,2 kg de fruits j'ai obtenu 1,8 kg de pulpe.

Confiture d'alisier:
1 kg de pulpe, faire cuire 20 minutes avec 600 gr de sucre, le jus de 2 citrons, 1 c s de miel, mettre en pots.
Le résultat reste âpre. Je vais les oublier un an au fond du placard, peut-être qu'avec le temps, cela va s'atténuer, comme avec les poires et autres fruits sauvages.

J'avais lu quelque part dans un livre de François Couplan que le fruit de l'alisier pouvait être séché, moulu, et avait parfois servi de succédané à la farine dans les temps de disette. Du coup, j'ai essayé de faire du pain avec une partie du reste de la pulpe d'alisier.
Pain d'alisier:
300 gr de pulpe d'alisier
30 cl d'eau, pour diluer la levure
4 gr de levure de boulanger sèche
1 cc de sel
2 c c de sucre
10 gr d'huile d'olive
Mélanger le tout, puis ajouter
250 gr env de farine (épeautre complet pour cette fois)
Pétrir 10 minutes, ajouter de la farine si la pâte colle aux doigts.
Laisser lever 3 heures, former un pain (focaccia, par exemple), huiler, parsemer de sel et de romarin. Faire lever encore une heure, puis cuire 45 min au four. Démarrer à froid, régler sur 200° et baisser à 170° après 15 minutes.

Le résultat est bluffant. Parfum d'amande, note de pain d'épice, difficile à décrire.
A refaire absolument !
