Retour de vacances en montagne. Me suis reposée, j'ai lu des tonnes de polars, j'ai dormi, j'ai chassé les champignons et les myrtilles, observé les chevreuils, les écureuils et les marmottes, pendant que mon chat menait la vie dure aux souris sous le chalet...
D'ailleurs je prolongerais bien mes vacances, parce que cette année la récolte est fabuleuse. Le chat aussi serait bien resté ...
Me suis gavée de chanterelles et de bolets, j'ai fait des confitures de myrtilles et de framboises sauvages, des conserves de champignons au vinaigre. Question dessert, je suis restée très simple: fruits rouges, chantilly et meringues.
J'ai tenté tout de même quelques expérimentations de tarte aux myrtilles: la version basique, pâte feuilletée, fond d'amandes moulues et myrtilles ne m'a pas entièrement convaincue.
Par contre celle-ci m'a plu:
Pour une tarte de 25 cm de diamètre: 1 portion de pâte feuilletée, à étaler sur la plaque beurrée.
Garnir avec une crème pâtissière faite avec:
1,5 dl de lait
une poignée de fleurs de reine des prés (ou aspérule, ou sinon 1/2 gousse de vanille);
faire chauffer le lait, ajouter les fleurs, laisser infuser 10 minutes et filtrer;
1 oeuf, 10 à 15 gr de farine, 25 gr de sucre, mélanger et incorporer le lait tiédi en fouettant;
porter le tout à ébullition pour faire prendre la crème, puis étaler sur la pâte.
Répartir par dessus 300 gr de myrtilles, 2 c s de sucre.
Cuire 40 min à 180°.
Mon boulanger m'a parlé de tartes au myrtilles meringuées, mais je ne suis pas allée jusque là: four trop basique, et tarte bien assez bonne ...
4 commentaires:
Elle semble bien assez bonne ainsi ! l'expérience à la meringue pour l'année prochaine peut-être...
Bon retour de vacances...
en attendant une nouvelle recette !
Contente de te retrouver ! Moi j'aurais sans doute préféré une version aux amandes mais la crème sur la pâte feuilletée, teintée de mauve, est pas mal non plus !
Ouiiii, je trouve que les cueillettes, cette année, sont fabuleuses un peu partout. Même en ce moment, c'est encore vert, vert, vert. Ici (en IDF, France), c'étaient mûres à profusion, noisettes, sureau, consoude, chénopode blanc, amarante, pour mes chouchous, j'attendais les cornouilles, mais elles sont encore immmangeables crues... Me voici en Bretagne, où, pendant que le chat chasse les mulots, je vais me régaler de bourrache, bette, oseille, criste, algues... En revanche, aucune chance de trouver tes belles myrtilles de montagne ! Dommage...
Ah la crème patissière parfumée aux aromates sauvage ! Ca donne un sacré "plus" aux desserts. Serpolet, calament (recette à paraitre ce soir), mélilot et même lavande donnent aussi de très bon résultats...
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